Informer, communiquer…

Informer, communiquer…

C’est l’une des dimensions les plus essentielles, qui mériterait à elle seule plusieurs pages… En attendant, juste quelques information, pistes, recommandations… (En plus de celles, dont nous ne reparlerons pas ici, qui foisonnent dans la démarche participative de création du jardin).

Informer, communiquer, aussi, en permanence, parce qu’au-delà des personnes les plus impliquées, il faut veiller :

  • à expliquer ce qu’est un jardin thérapeutique, un jardin de prendre-soin, avec ces principes parfois surprenant (centrés sur les personnes, sur leur autonomie, sur leurs préférences, y compris donc d’un jardin de bric et de broc, etc.).
  • à permettre à tout le monde de comprendre le sens de ce qui est fait, pour dissiper des malentendus, pour promouvoir certaines pratiques, etc.
    • Dans les deux dimensions concernées : expliquer l’éco-jardinage au quotidien… ; expliquer les activités thérapeutiques liées au jardin
  • à montrer comment les économies réalisées par rapport à des pratiques de création et d’entretien « classiques » peuvent être utilisées pour des activités précieuses…

[Soulignons que les premières années, quand on passe d’un entretien classique à un entretien type écojardinage, il est fortement conseillé de mettre quasiment tout ce qui est économisé sur le budget “communication”, justement…]

Parmi les grands principes du jardin thérapeutique, qui tous méritent d’être expliqués, un est par exemple particulièrement intéressant à détailler, parce qu’il est commun au prendre-soin des humains et au prendre-soin du jardin :

Le fait de favoriser au maximum l’autonomie : de même qu’on préférera qu’une personne accomplisse elle-même une activité de prendre-soin de soi (se laver, manger…) même si elle l’accomplit moins bien que si nous l’avions fait à sa place… on préférera que le jardin soit celui des usagers et des habitants naturels du jardin, même s’il est du coup moins « beau et propre » que s’il était celui de professionnels des espaces verts.

Serions-nous prêts à aller encore plus loin ? À affirmer : on préfèrera que le jardin soit comme il devient quand on le dérange le moins possible que comme il est quand on intervient beaucoup. Autrement dit, à faire de la phrase de Gandhi : « Ce que tu fais pour moi, mais sans moi, tu le fais contre moi », qui est déjà une maxime du prendre-soin, une maxime du jardinage… ?

On voit que sur cette simple dimension de l’autonomie, pédagogie, questions, débats, informations… ne manquent pas ! Il en est de même pour toutes les autres…

Voir aussi :

Informer – communiquer : quelques recommandations

Le livre de bord du jardin

Un jardin hospitalier (et accueillant)

 

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