Architecture, design, etc. – recommandations

Architecture, design, etc. – recommandations

Rappel : ces recommandations sont des exemples ou illustrations ; ne sont pas des recettes ; ne sont pas exhaustives ; ne sont pas forcément les plus essentielles ; ne sont pas ajustées à la situation particulière qui vous amène ici ; ne remplacent pas celles qui naîtront par travail commun de professionnels et des usagers… Donc : prudence !

Illustrations de quelques recommandations liées à des dimensions spécifiques aux jardins thérapeutiques ou particulièrement importantes dans ces jardins-là (pour les recommandations et règles de l’art concernant les aspects architecturaux valables pour tout jardin – volumes, proportions, axes, lignes… –, voir les sites consacrés à ces sujets).

– Les espaces non plantés (terrasses, aires de jeux, etc.) ne doivent pas représenter plus du quart des espaces plantés. Plus on dépasse ce ratio, plus le sentiment d’être dans un jardin s’amenuise

– Ce sentiment dépend aussi du type d’espaces plantés : si tout ce qui n’est pas terrasse est pelouse, s’il n’y a pas beaucoup d’arbres, de massifs avec une forte profusion végétale, etc., il sera d’autant plus réduit.

– Plus certaines parties du jardin seront dégagées et plates (notamment pour des questions d’accessibilité et de sécurité), plus d’autres, parfois seulement visibles, doivent offrir des éléments et des vues plus contrastées (mini chaos rocheux, massif en hauteur, petite cascade…).

Diversité

Une partie des espaces du jardin dépend des activités qui s’y dérouleront. Les autres, où nous sommes donc plus libres en matière de taille, de plantations, de formes, etc., favoriseront d’abord la diversité : d’atmosphères et de milieux (pelouses, massifs d’arbustes, massifs de bambous, arbres, bosquets, arbustes et arbres fruitiers, prairie fleurie, sous-bois, jardin sec, rocaille, mare, etc.).

Il est particulièrement important de favoriser une diversité des sols et des plantes à des hauteurs différentes pour que tout le monde puisse toucher, sentir, cueillir, etc., des enfants assis ou debout aux adultes assis ou debout.

Pour cela, plusieurs possibilités :

  • Toutes les formes de plantations ou de récoltes verticales (treillage pour grimpantes, fruits et légumes sur supports verticaux…).
  • Les fruitiers conduits en espalier.
  • Les petites constructions type Keyhole garden :

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Spirales à aromatiques :

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  • Des pentes ; des talus ou des buttes (la culture sur différents types de buttes est particulièrement utilisée et documentée en permaculture) ; des contenants… et
  • Tous les moyens et dispositifs pour surélever l’endroit où l’on cultive : bordés de bois (de palettes comme sur cette photo), de pierres, de plessis, plus ou moins maçonnés, plus ou moins hautes…

 

            

 

Ressources à ce sujet :

En anglais, une page où télécharger deux PDF sur les principes (« Raised beds ») et la construction (« How to build raised beds ? ») de ce type de dispositifs. Ces deux documents sont particulièrement pensés en vue des usagers ayant des difficultés motrices pour jardiner de manière classique.

Une bonne introduction : « Et si vous essayiez un potager surélevé ? »

Un autre exemple : « Fabriquer une planche de culture surélevée intensive »


De quelques milieux particuliers

Il peut être très judicieux (toujours selon les publics, les situations, etc.) d’avoir une zone du jardin à la fois sauvage et fréquentable – elle constitue pour certains un lieu extraordinaire d’exploration, d’observation, de retrouvailles avec la nature, etc. [Rappel : cela n’exclut pas la présence d’une zone réellement sauvage, sans intervention humaine.]

Autre milieu particulier : la mare. Outre que sa création constitue en elle-même un support d’activités pendant une voire deux saisons entières, sa présence attire toute une vie fascinante à observer et à écouter, quel que soit l’âge. Elle ne peut le plus souvent pas, pour des raisons de sécurité, être totalement libre d’accès : autant en profiter et la transformer, avec ses bords, en « zone naturelle », où l’on observera sans trop intervenir.

Jardin commun, parcelles individuelles

Sans aller jusqu’au jardin partagé, pas toujours possible : si la place le permet, ce qui est souvent le cas, il est essentiel de prévoir un espace au sein duquel puissent être créées des parcelles de jardinage individuelles. Selon l’étendue dont on dispose, les besoins et envie des usagers, on disposera de grands lopins ou seulement de bacs surélevés…

Des zones en fonction de l’entretien

Les choix paysagers sont également fonction des questions d’entretien. Tous les types de milieux n’imposent pas le même type d’entretien. Selon le budget, la nature des personnes chargées de l’entretien (professionnels, bénévoles, usagers…), les considérations écologiques, etc., de grandes différences peuvent apparaître.

Il est souvent très judicieux (selon taille du jardin) de définir des zones différentes, en fonction des désirs, besoins, usages et type d’entretien (du très « naturel » au très soigné) qu’on leur consacrera (nombre de tontes, de tailles, de désherbages, etc.).

Sommaire de cette sous-rubrique :

La réalisation – recommandations – Introduction

  1. Emplacement
  2. Vue(s) et lumière(s)
  3. Espaces et ambiances
  4. Jardin partagé
  5. Accès et accessibilité
  6. Sécurité (clôtures et haies)
  7. Entrées, chemins, circulation…
  8. Signalisations et repères
  9. Mobilier
  10. Un jardin de prendre-soin et de vie
  11. Architecture, design, etc.
  12. Plantations
    1. Focus sur le jardin sensoriel
    2. Végétaux dangereux, toxiques…
  13. Animaux
  14. Les quatre éléments
  15. Choses et objets
  16. Sens (et sensorialité)
  17. Des labels ?

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