Qui pilote le projet ?
Le sens du projet
Insistons, même si cela peut passer pour une évidence, sur l’importance que le projet ait un réel sens pour la direction de l’institution – et donc sur l’importance d’aider celle-ci à lui en donner un si ce n’est pas le cas a priori.
Pilotes / Comité de pilotage
Que l’institution soit convaincue du bien-fondé du projet et que tout le monde y participe ne supprime pas la nécessité qu’il soit piloté par une ou plusieurs personnes aptes à en posséder une vision d’ensemble et à en organiser les différentes étapes.
Pas de nombre de pilotes idéal. Mais faire tout reposer sur une seule personne est très risqué. Trop de pilotes, à l’opposé : dispersion des responsabilités et perte d’une vision synthétique.
Pilote et relais
Les pilotes ne doivent pas empêcher : que dans l’équipe, des éléments-relais (parmi les autres professionnels, les bénévoles, les usagers) soient intégrés dès qu’on les repère comme des personnes ressources, des copilotes, etc., aptes à maintenir l’investissement.
Bref, il faut trouver le bon équilibre. Souvent, c’est autour d’un duo ou d’un trio qu’il s’établit le mieux. L’idéal étant, au vu de la double nature du jardin thérapeutique, d’avoir a minima dans ce comité de pilotage une personne spécialisée sur les aspects propres au jardin, un jardinier-paysagiste par exemple, et une personne spécialisée dans le domaine du prendre-soin – notamment pour dès le début penser le jardin en fonction de ses potentiels et objectifs thérapeutiques, penser les relations entre prendre-soin et jardinage.
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- Le jardin thérapeutique : au service de la citoyenneté et de l’autonomie de ses usagers
- Un paysagisme participatif et créatif
Qui pilote le projet ?